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Quatre grands sujets de joie

 

Job 38:7 – Luc 2 et 15 – Apoc. 19:6-8

 

Gibert André

 

Chacun aime la joie, mais elle est difficile à trouver, surtout une joie réelle et durable. Aussi vais-je vous parler de quatre grands sujets de joie qui sont à la disposition de tous les hommes : personne n’est excepté. Ce n’est pas une joie qui passe, mais bien une joie qui dure à toujours ; ces quatre sujets de joie sont tous mentionnés dans la Parole de Dieu où chacun pourra les chercher et en faire son profit. Ils sont gratuits comme tout ce que Dieu donne. Le premier se trouve dans le livre de Job : chapitre 38, verset 7. Là les anges, qui sont appelés les fils de Dieu, chantaient de joie. Ils se réjouissaient en voyant ce que nous pourrions appeler la naissance du monde, car tout a un commencement ici-bas : une maison n’a pas toujours existé, un arbre a cru et nous-mêmes nous avons eu un jour de naissance. Les anges, qui ont été créés avant le monde, pouvaient contempler la terre quand elle se formait ; la mer quand ses eaux s’assemblaient, les montagnes quand elles s’élevaient, les vallées quand elles s’abaissaient, quand l’herbe verte germait de la terre, quand les arbres croissaient, quand le ciel se peuplait d’étoiles, quand le soleil et la lune, pour la première fois, venaient éclairer la terre et quand la terre produisit des multitudes de quadrupèdes, d’oiseaux, de reptiles et de poissons. Ces anges se réjouissaient en voyant toutes ces merveilles et la puissance du Dieu créateur qui amenait toutes ces choses à l’existence. Nous aussi nous avons à célébrer celui qui a fait tant de merveilles. Pouvons-nous rester la bouche close lorsque nous voyons le soleil se lever, en parcourant les campagnes semées de fleurs, en entendant chanter les oiseaux, en contemplant les hautes montagnes, ou en présence des vagues furieuses de la mer ? Il est vrai que tout est gâté maintenant ; le péché de l’homme a tout assujetti à la vanité : les nuages, souvent, viennent voiler l’éclat du soleil, les fleurs se fanent et tombent, les animaux sont sauvages, féroces ou venimeux ; puis il faut mourir et abandonner tout ce qu’on a aimé, tout ce en quoi l’on s’est réjoui. Faut-il donc pleurer ? Nullement. Au contraire nous pouvons nous réjouir et d’une grande joie, car Dieu va faire de nouveaux cieux et une nouvelle terre dans lesquels la justice habitera, là plus de péché, plus de mort, plus de larmes, plus de séparations et tout demeurera parfait éternellement. Ne pouvons-nous pas nous réjouir en pensant à toutes ces choses qui nous sont assurées, car elles reposent sur les promesses du Dieu qui ne peut mentir.

 

Oh ! quelle joie éclata dans le ciel,

Lorsqu’à la voix du Fort, de l’Éternel,

Surgissait la lumière.

Quand de son bras il étendait les cieux,

Quand, déployant son pouvoir glorieux,

Sa main formait la terre !

 

Maintenant nous trouvons un autre grand sujet de joie, dans l’évangile de Luc au chapitre 2. Là, de nouveau, les anges se réjouissent et chantent de joie, car à Bethléhem de Judée était né un Sauveur, le Seigneur Jésus. Celui qui avait fait les mondes est descendu sur la terre sous la forme d’un petit enfant qui a été emmaillotté et couché dans une crèche. Il s’était appauvri afin de nous enrichir et pour que nous puissions avoir une part dans les nouveaux cieux et sur cette nouvelle terre, il est descendu au milieu de nous. C’est ce qui réjouissait les anges dans ce moment-là. Ils se réjouissaient dans un complet désintéressement. Ce n’était pas pour eux que le Seigneur venait sur la terre, mais bien pour nous. Savons-nous nous réjouir en cette grâce qui l’amenait dans le monde afin de nous sauver et non dans le but de sauver des anges ? « Je vous annonce un grand sujet de joie », disent les anges à des bergers qui gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. Ils sont allés à Bethléhem, ils ont vu et se sont réjouis. En s’en retournant ils glorifièrent et louèrent Dieu de toutes les choses qu’ils avaient entendues et vues. C’est donc là le second grand sujet de joie. Il vaut bien la peine de nous réjouir nous aussi. Nous sommes perdus, par nature et par nos mauvaises oeuvres, nous avons besoin de quelqu’un qui nous délivre, et voici il est mort, lui le juste pour des injustes. Sans lui notre part aurait été les flammes éternelles, dans les ténèbres du dehors où sont les pleurs et les grincements de dents ; et maintenant nous avons un Sauveur.

 

Oh ! quelle joie éclata dans le ciel,

Lorsqu’ici-bas, Jésus, Emmanuel,

Naquit dans la faiblesse !

Les anges saints disaient : « Gloire au Seigneur !

Paix sur la terre ! » et le céleste chœur

Tressaillait d’allégresse.

 

Un autre grand sujet de joie se trouve au chapitre 15 de ce même évangile de Luc : Lorsque le bon Berger a trouvé sa brebis perdue, lorsque la femme a retrouvé la drachme perdue, lorsque le fils prodigue est revenu à la maison et que le père l’a retrouvé sain et sauf : tout est joie dans ce chapitre : Le Père, le Fils, le Saint Esprit, les anges, toute la maison céleste se réjouit ! Et nous, nous réjouissons-nous ? Sommes-nous la brebis perdue qui est le sujet de la joie de tout le ciel ? Avons-nous la certitude d’être une brebis du bon Berger ? Une seule chose est dite de cette brebis : elle était perdue. Si donc nous savons que nous sommes perdus, nous avons, en cela, la preuve assurée que nous sommes cette brebis que le bon Berger est venu sauver. Que cette brebis est précieuse à son cœur ! Quelle joie lorsqu’il l’a trouvée ! Évidemment la brebis est heureuse, il est à peine besoin de le dire, mais son bonheur n’est pas comparable à celui du bon Berger. Précieux et divin Sauveur : ce qui le réjouit, c’est d’avoir sa brebis et le ciel se réjouit avec lui. Lorsque le prodigue revient, le Père tue le veau gras et fait un festin ; la mélodie et les danses remplissent la maison. Un seul ne participe pas à l’allégresse générale, c’est le fils aîné. Il pensait n’avoir jamais transgressé le commandement dé son père, il se croyait trop bon pour s’asseoir à la même table qu’un pauvre coupable ; il ne comprenait rien à la joie du ciel et ne connaissait pas le cœur du Père ; lui seul n’est pas heureux.

 

Oh ! quelle joie éclate dans le ciel,

Lorsqu’un pécheur, répondant à l’appel

Du Sauveur qui l’invite,

Tous ses péchés sont ôtés pour jamais.

Jésus lui donne et la vie et la paix,

Et dans son sein l’abrite.

 

Enfin un quatrième grand sujet de joie, qui sera manifesté dans peu de temps. Réjouissez-vous avec moi, car nous sommes à la veille d’un jour de fête. Bientôt le Seigneur Jésus viendra chercher les siens et les introduira dans le ciel, dans la maison du Père. Alors les noces de l’Agneau seront célébrées dans le ciel : « Et j’ouïs comme une voix d’une foule nombreuse, et comme une voix de grandes eaux, et comme une voix de forts tonnerres, disant : Alléluia ! car le Seigneur, notre Dieu le Tout-puissant, est entré dans son règne. Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues ; et sa femme s’est préparée ; et il lui a été donné d’être vêtue de fin lin, éclatant et pur, car le fin lin, ce sont les justices des saints. Et il me dit : Écris : Bienheureux ceux qui sont conviés au banquet des noces de l’Agneau » (Apocalypse 19:6-8). C’est une joie sans mélange. Le Sauveur a ceux pour lesquels il est mort, l’Épouse est manifestée dans tout ce qu’elle a fait pour son Seigneur, les conviés sont bienheureux. Remarquez, il est dit : Elle s’est préparée. C’est aujourd’hui que l’on se prépare pour ce grand jour de fête. Ceux qui ont cette espérance y pensent, ils en parlent l’un à l’autre, ils se réjouissent, les cœurs en sont remplis ; ils ne sont pas comme les autres qui sont sans espérance. Mais ce qui fait leur joie, par-dessus toute chose, c’est le Seigneur lui-même, car ils le connaissent comme celui qui les a créés, celui qui est venu les chercher, celui qui les a sauvés, celui qui les aime et qui fera leur joie éternellement. Il est une source de joie éternelle, un grand sujet de joie :

 

Oh ! quelle joie et quels transports au ciel

Lorsque les saints, fils du jour éternel,

Viendront tous prendre place

Près de Jésus, à jamais bienheureux,

Et chanteront son amour généreux,

Son ineffable grâce !