Dieu ou les idoles
Qui croire ?
Qui servir ?
En te prosternant devant ton dieu, représenté par un bout de bois, des statuettes, des masques, des amulettes, des canaris, des gris-gris, un fleuve, une grotte, une case, la mer, le feu, la lune, le soleil, une montagne, une pierre, un animal, ou la tête de zébu, ou encore un homme… sache que tu le fais devant une idole. Il en est de même quand tu gardes un fétiche caché chez toi ou sur toi.
Oui, je vois que ton dévouement est total : tu offres des sacrifices en égorgeant des animaux, en donnant soit des pièces d’argent soit des morceaux de pagne ou encore du miel et des bougies allumées.
Tu respectes même les interdits et les totems.
Au point du jour, tu es à la mer ou à la rivière pour la séance de purification en respectant rigoureusement les gestes et le rituel …
À une période précise de l’année, sous le couvert du respect de la tradition, de la coutume et aussi pour ne pas fâcher les anciens, tu honores « la manne des ancêtres », qui en réalité est un culte aux morts.
Le poids familial est si fort que tu te sens obligé de respecter la coutume en étant présent, et de participer, même de manière passive, à la fête dit des générations, à la fête du riz ou de l’igname ou à la prière et aux cérémonies faites aux morts.
Parfois, quand ta conscience te dit « non », tu participes quand même parce que tu penses que les parents qui sont morts sont devenus comme des dieux ayant le pouvoir de faire du bien ou du mal.
Tu as vraiment peur de dire « non » à l’initiation, quand l’heure vient où les anciens du village estiment que tu es prêt et que, selon eux, pour être un « homme » ou une « femme », il faut connaître les secrets exclusivement réservés à ceux qui sont initiés.
Tu n’as pas la force de dire « non » à cause du regard de ceux qui sont autour de toi, car ils ne prendront pas ta parole au sérieux, sous prétexte que tu es non initié, donc profane. Tu crains à cause de la famille, du clan, de la tradition… tu as peur de mécontenter les dieux si tu ne suis pas la tradition des anciens. C’est pour cela que ce sentiment de peur et de crainte persiste dans ta vie.
Mais sache qu’il y a un Dieu au-dessus de tous ces faux dieux
L’apôtre Paul, un serviteur du grand Dieu du ciel, dit ceci dans la Bible, la Parole de Dieu :
«Ce que les nations sacrifient, elles le sacrifient à des démons et non pas à Dieu », et il ajoute: « Je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons» (1 Corinthiens 10 v 20).
Derrière les fétiches et les idoles, derrière les ancêtres ou les morts auxquels on croit parler, il y a les démons, et les démons veulent faire de toi leur esclave, et te garder sous le joug de la peur, de l’inquiétude, de la menace.
Qui est ce grand Dieu du ciel ?
Il est le Dieu créateur
Le Dieu dont parle la Bible est le Dieu qui a créé le ciel et la terre ainsi que tout ce que tes yeux voient.
C’est aussi Lui qui a créé l’homme à son image et à sa ressemblance (Genèse 1 v 27).
Il ne sert donc à rien de mettre ta confiance dans le bois créé par Dieu et qui finit au feu, ou encore dans les astres, les luminaires ou les eaux, car la Bible dit que c’est Dieu qui a tout créé et qui a organisé la nature (Proverbes 8 v 27-29). La création nous montre donc que Dieu est tout-puissant. Il est plus puissant que les démons et capable de t’en protéger si tu lui abandonnes ta vie. « Ayant dépouillé les pouvoirs et les autorités, il les a donnés en spectacle, triomphant d’eux en la croix » (Colossiens 2 v 15).
C’est donc Lui qui doit être honoré ; et honorer les idoles à la place de Dieu, c’est Le mépriser, L’outrager. C’est pourquoi Dieu dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance de ce qui est dans les cieux en haut, et de ce qui est sur la terre en bas, et de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne t’inclineras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. » (Exode 20 v 5). Il dit aussi : « Ceux qui forment une image taillée sont tous un néant, et leurs choses désirables ne sont d’aucun profit… Ils n’ont pas de connaissance et ne comprennent pas... – Et on ne rentre pas en soi-même, et il n’y a pas de connaissance, et il n’y a pas d’intelligence, pour dire : J’en ai brûlé la moitié au feu, et encore, j’ai cuit du pain sur ses charbons, j’ai rôti de la chair et j’ai mangé ; et de ce qui reste en ferai-je une abomination ? Me prosternerai-je devant ce qui provient d’un arbre ? Il se repaît de cendres ; un cœur abusé l’a détourné ; et il ne délivre pas son âme, et ne dit pas : N’ai-je pas un mensonge dans ma main droite ?» (Ésaïe 44 v 9-20).
Il est le Dieu juge
C’est devant Dieu que tout homme doit comparaître, car la Bible dit : «Nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu ; il est écrit, en effet : je suis vivant, dit le Seigneur : tout genou se ploiera devant moi et toute langue me reconnaîtra comme étant Dieu. Ainsi, chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu.» (Romains 14 v 11-12). Nous sommes des pécheurs et méritons le châtiment de Dieu, et nous le méritons encore plus si nous servons les idoles et les fétiches, c'est-à-dire les démons qui veulent nous lier et nous emporter dans la mort.
Es-tu donc prêt à rencontrer le vrai Dieu du ciel en jugement ?
… Mais il est aussi le Dieu Sauveur, Celui qui délie les douleurs de la mort (Actes 2 v 24)
Ce seul vrai Dieu qui est au-dessus de tout et de tous, nous a vus dans notre esclavage sous le joug des idoles et de Satan.
Parce que nous étions ses créatures qu’il aimait, il a voulu nous sauver, nous délivrer, en venant sur la terre parmi les hommes dans la personne de son Fils Jésus Christ. Ce Jésus que les hommes ont vu, entendu, touché, était bien le Fils de Dieu qui avait, et qui a aujourd’hui encore, le pouvoir non seulement de nous sauver mais aussi de nous délivrer de la main de Satan. Car le Seigneur Jésus a porté sur la croix le châtiment du Dieu saint que méritaient nos péchés.
Ce Dieu sauveur nous a laissé sa Parole, la Bible, témoignage de ce qu’il est et de ce qu’il a fait pour nous sauver.
Prépare-toi donc à rencontrer le vrai Dieu du ciel
La seule manière d’être agréé devant Dieu est de croire dans ton cœur que le Seigneur Jésus, l’Envoyé de Dieu, son saint Fils, est mort à ta place sous le jugement de Dieu, qu’il a pris tes péchés et les a effacés de devant Dieu. Et, reconnaissant que tu es pécheur, il faut te repentir, c’est-à-dire déclarer à Dieu : « Je suis un pécheur, je le reconnais et je le regrette sincèrement. J'ai honte de moi, je te demande pardon ». Et enfin, tu peux demander à Jésus d’entrer dans ton cœur, car il est écrit : « Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car du cœur on croit pour la justice, et de la bouche on le déclare pour le salut » (Romains 10 v 9-10).
La Bible dit encore : «Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie» (1 Jean 5 v 12).
Jésus ajoute : «En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.» (Jean 5 v 24).
Ami lecteur, médite bien ceci : «Le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, c’est-à-dire dans son Fils Jésus Christ : Lui est le Dieu véritable et la vie éternelle. Enfants, gardez-vous des idoles.» 1 Jean 5 v.20-21
Il n’est donc pas question de faire du syncrétisme ou de la compromission, car il n’y a manifestement pas de rapport entre Dieu et les idoles, ou entre Dieu et les démons.
Pourquoi donc préférer les idoles, alors qu’elles te veulent du mal et que Dieu veut ton BIEN ?
Aujourd’hui tu es responsable de prendre la décision d’accepter Jésus le Fils de Dieu afin que la vie qui vient d’en Haut pénètre en toi ! Dieu prendra pour toi le doux nom de « Père… qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres. » (Colossiens 1 v 13). Devenu son enfant, tu seras alors un vrai adorateur qui rend grâce au Dieu de toute grâce.