Connaissez-vous ce que Dieu offre à tous les hommes ?

Le pardon par le sang de son Fils.

        Celui qui croit et accepte cette offre reçoit le don extraordinaire du pardon de Dieu. Il ne s'agit absolument pas d'une récompense pour nos services ; c'est le don de Dieu par Jésus notre Seigneur. Il ne nous est pas offert parce que nous en sommes dignes, mais parce que c'est un don digne du Dieu qui donne.

        J'avoue n'avoir jamais eu une vue aussi claire et satisfaisante de l'évangile du salut que lorsque j'ai compris qu'il est un don gratuit de la part de Dieu et, de notre côté, quelque chose à accepter simplement.

        Nous hésitons devant la grandeur de ce don immérité. Nous avons de la peine à y croire ; nous sommes portés à penser que nous devons le mériter d'une manière ou d'une autre. Mais cela conduit à deux graves erreurs.

        Premièrement, cela entretient la présomption d'une certaine classe de personnes qui persistent à croire que quelque chose en elles leur donne le droit d'être sauvées. Deuxièmement, cela renforce la souffrance de ceux qui, regardant à leur propre coeur et à leur vie, ne trouvent rien qui puisse leur mériter la faveur divine. Dans les deux cas, l'erreur consiste à regarder en soi-même plutôt que de lever les yeux vers le Sauveur. « Tournez-vous vers moi, et soyez sauvés, vous, tous les bouts de la terre » (Ésaïe 45, 22).

        Le Fils de Dieu a été crucifié afin que « quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3, 16). Il vous appartient de vous emparer simplement de cette offre merveilleuse. Vous êtes invité à le faire. Nous vous supplions de le faire. Plus encore, Dieu vous commande de le faire. Certes vous en êtes indigne ; mais n'hésitez pas, croyez seulement.

        Dieu a promis de purifier votre cceur par la foi (lisez Actes 15, 9) ; de marcher avec vous et d'habiter en vous (lisez 2 Corinthiens 6,16) ; de verser son amour dans votre coeur (lisez Romains 5, 5) et de vous donner librement toutes choses avec son Fils (lisez Romains 8, 32).

 

        Toutes ces choses découlent de votre foi en Christ, et non pas de services qui vous donneraient droit au salut. Renoncez clairement à vouloir commencer par les oeuvres, et comprenez que le premier pas consiste à accepter avec confiance une offre gratuite, franche, généreuse et inconditionnelle.

        Si je pouvais me présenter à vous comme un agent accrédité par le ciel avec une invitation portant votre nom et votre adresse, vous l'accepteriez sans aucun doute. Eh bien ! Votre invitation à venir à Christ est dans la Bible. Votre nom et votre adresse n'y figurent pas, mais il est dit « quiconque », donc vous ; « tous », cela vous inclut; « si quelqu'un », c'est encore vous. Peut-il y avoir une offre plus sûre que celle-ci ? Un don plus merveilleux, acquis sans aucune contrepartie, que ce don de Dieu ?

        « Il n'y a pas de différence, car tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu, - étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus » (Romains 3, 22 à 24).

        « À celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l'eau de la vie » (Apocalypse 21, 6).

Tel que je suis, sans rien à moi,
Sinon ton sang versé pour moi
Et ta voix qui m'appelle à toi,
Agneau de Dieu, je viens !

Tel que je suis, bien vacillant,
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au-dehors, crainte au-dedans,
Agneau de Dieu, je viens !

Tel que je suis... Ton grand amour
A tout expié sans retour.
Je puis être à toi dès ce jour,
Agneau de Dieu, je viens !